Cemetery of Splendour d'Apichatpong Weerasetakhul. Il y avait moult étoiles sur la Croisette en cette quinzaine de mai. Le cinéma en a-t-il pâtit, souffert ? Peut-être. Aujourd'hui c'est une évidence, les palmarès, les années, se suivent et se ressemblent. Jacques Audiard, lauréat cette fois n'a pas omis de bien nous le signifier en évoquant son maître : Michael Haneke. Cannes a pris un tournant depuis quelques éditions. Si il ne récompense que rarement des films poétiques, beaux et jouissifs pour les spectateurs, il est à noter que cette année, ceux-là n'ont même plus leur place en compétition. Tournant donc « officiellement » radical. Tant qu'il est difficile de le comprendre. Apitchatpong, Garrel, Gomès relégués aux sélections mineures ; inutile d'être critique spécialisé ou grand spécialiste pour être étonné des choix de ce cher directeur. Espérons alors que ces grands noms soient mis au placard de l'exposition (la sélection officielle as