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Affichage des articles du septembre, 2016

Meetin' (again) WA

On est très éloigné des grandes heures de Woody Allen ( Tout ce que vous avez toujours voulu savoir ..., Bananas, Annie Hall, ... à se demander rétrospectivement si ces heures étaient si grandes ... ) mais malheureusement aussi bien loin du surprenant Irrational Man, dernier en date dans lequel on retrouvait des bribes des premières années et à la vision duquel, soyons honnêtes, nous nous en étions payé une bonne tranche. Hélas, Café Society n'échappe pas à la simplicité, voir à la banalité des scenarios signé WA depuis 10 ans, mais derechef, c'est quand même fâcheux pour un humoriste, de n'être pas, à un quelconque moment, drôle.       Évidemment on ne s'ennuie pas. Allen, après plus de soixante films, commence à connaître les ficelles du métier (n'est-ce pas là le plus grand des vices pour un cinéaste ?), mais ce qu'on retient à la sortie de la salle est de l'ordre de l'infiniment petit : Kristen Stewart est toujours plus

Juste la fin du monde

C'est une constante, il n'y a jamais de laissés-pour-compte. L'intimité introspective de chacun des personnages, qu'il nous donne à découvrir est plus que jamais vertigineuse. Ce discours de Louis, en exergue, bien que délicieusement tragique, pouvait laisser pressentir une narration à sens unique de ce lettré et son regard sur sa famille qu'il ne peut comprendre. Or Louis n'est pas le conteur mais celui qui donne la parole. Un à un, ses proches s'y confient et lui, ne peut, ne veut plus rien leur dire, nous dire. Dolan nous fait à nouveau entendre la voix de ceux dont on croit connaître le discours, dont on se détourne par facilité. Ce détournement de douze années, cet isolement peut-être égoïste, Louis ne peut plus en combler les failles. Il préfère le renoncement, l'abandon au combat vain. La jeune Suzanne ne peut s'y résoudre et lutte à corps perdu mais Antoine et Catherine, eux, l'ont compris : c'est trop tard. Il faut se fair